L'évolution constatée du climat
Observations des températures depuis 1900 :
- Hausse des températures moyennes annuelles en France de 1,9°C par rapport au début du 20ème siècle
- Accentuation sensible du réchauffement au cours des 4 dernières décennies
Autres observations depuis le milieu du XXe siècle :
- Augmentation de la fréquence et de la sévérité des vagues de chaleur
- Évolution des précipitations différente selon les régions et les saisons
- Augmentation des pluies extrêmes en intensité et fréquence dans plusieurs régions notamment les régions méditerranéennes
- Diminution de la durée de l’enneigement en moyenne montagne
- Assèchement du sol et accentuation de l’intensité des sécheresses
- Pas de tendance marquée pour la fréquence des tempêtes
Animation d'anomalie de température
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En France métropolitaine, les effets du changement climatique se traduisent principalement par la hausse des températures moyennes. De 1900 à nos jours, le réchauffement atteint environ 1,4°C, une valeur plus forte que celle observée en moyenne mondiale, estimée à +0,9°C sur la période 1901-2012 (source GIEC 2013).
Le réchauffement est comparable d’une région française à l’autre mais son rythme n'est pas régulier. Il a notamment connu une accélération depuis les années 1980. Sur la période 1959-2009, on observe une tendance de +0,3°C par décennie en moyenne annuelle, avec une hausse encore plus marquée au printemps et en été.
L’évolution du cumul de précipitations diffère selon les régions et les saisons. Sur la période 1959-2009, on constate généralement une hausse des précipitations annuelles dans la moitié nord et une baisse dans la moitié sud. Au printemps et en automne les cumuls sont en hausse sur la majeure partie du territoire métropolitain. En hiver et en été, l'évolution des précipitations est plus contrastée d’une région à l’autre. On observe notamment une baisse des cumuls sur les régions méridionales. Cependant, à l’exception de quelques régions de l’Est de la France ou proches de la Méditerranée, les tendances des précipitations sont souvent peu marquées et peuvent varier selon la période d’étude couverte par l'analyse.
Depuis le milieu du XXe siècle, on observe aussi des évolutions de la fréquence et de l’intensité des événements extrêmes : le nombre de journées chaudes (températures maximales supérieures à 25°C) augmente, tandis que le nombre de jours de gel diminue. Les vagues de chaleur sont devenues plus fréquentes et plus intenses. On observe également une intensification des pluies extrêmes dans les régions méditerranéennes françaises. En revanche, aucune tendance marquée ne se dégage sur l'évolution des tempêtes.
Les changements décrits ci-dessus ont des impacts sur l'évolution du cycle de l'eau. En particulier, la durée de la période d’enneigement en moyenne montagne diminue et l’évaporation des sols s’accentue, induisant des sécheresses plus fréquentes et plus intenses.